Les travaux d’automne devraient être maintenant presque tous terminés, sauf peut-être la pose des protections hivernales qui ne devraient être mis en place que dans quelques semaines sauf exceptions.  Donc, vous avez du temps à vous et c’est le meilleur temps pour commencer une planification de la réorganisation du jardin, notamment des espaces de circulation.

 

La fin de l’automne, le meilleur moment pour analyser les espaces de circulation.

Une fois toutes les annuelles et les vivaces herbacées taillées, les arbustes attachés, les feuilles tombées et ramassées, etc. on peut enfin bien voir la structure du jardin et identifier toutes les sources des problèmes de circulation qu’on a vécus durant la saison estivale, d’autant plus qu’ils sont encore récents et frais à notre mémoire.  On comprend pourquoi on a eu tant de problèmes à rouler notre brouette entre les plates-bandes, à atteindre les plantes du fond pour les tailler ou enlever les fleurs fanées, à aller arroser nos potées suspendues aux arbres en arrière-plan, etc.  Il faut donc procéder à des réaménagements pour rendre nos espaces de circulation plus conviviaux.  . 

 

Identifier l’effet recherché

Un jardin peut s’avérer un espace ouvert ou au contraire un petit coin secret où on aime se retirer du monde pour méditer ou simplement se reposer.  Il faut commencer par préciser l’effet désiré dans l’aménagement du jardin en entier ou d’un petit coin du jardin.  Naturellement, si on désire un jardin ouvert qui permet de tout voir d’un coup d’œil pour notamment surveiller les enfants qui y jouent ou contrôler parfaitement les réceptions qu’on y tient, il faudra naturellement un jardin avec de larges espaces de circulation à angles droits avec une végétation bien taillée.  Si au contraire, on veut créer un ou plusieurs petits coins secrets pour s’y réfugier, il faut aménager de petits sentiers en courbes qui se perdent dans la végétation luxuriante.

 

Dans tous les cas, conserver des largeurs de circulation facilitant le passage des personnes et des équipements

Un sentier dans un jardin où circule des invités doit posséder une largeur suffisante pour permettre à deux personnes d’y marcher côte à côte, c’est-à-dire normalement 1 mètre de largeur au moins.  C’est aussi la largeur minimale si on veut y circuler confortablement avec un chariot, une brouette ou un diable.  Toutefois, les sentiers menant aux petits jardins secrets où se retire une seule personne ou les sentiers qui ne servent qu’à aller tailler les fleurs fanées à l’arrière des plates-bandes peuvent être plus étroits, même 0,5 mètre suffit parfois.  Il faut cependant considérer les plantes qui s’y trouvent.  En effet, Si les plantes qui bornent un sentier y débordent et portent des épines comme les rosiers par exemple, il faudra élargir le sentier près d’eux.  Autrement, il sera désagréable, voire dangereux d’y circuler. 

 

Éviter la monotonie

Rien n’est plus ennuyeux qu’un sentier droit qui va directement d’un point à un autre sans intérêt en chemin.  Même dans les jardins les plus ouverts, il faut disposer le long ou au milieu des sentiers des points d’intérêt.  Ceux-ci peuvent varier comme par exemple, s’élargir pour disposer au centre une plante vedette ou une œuvre d’art ou de chaque côté un banc pour se reposer ou discuter.  Au contraire un sentier large peut tout à coup rétrécir pour disposer une arche, une plante plus grosse, etc. 

Les sentiers étroits peuvent tout à coup s’élargir pour disposer une table et quelques chaises, une chaise longue, etc. 

 

Voici quelques étapes à suivre pour un résultat optimal

Il ne suffit pas d’y penser et de remettre le tout au printemps.  Il y a risque d’avoir oublié la plupart des problèmes qu’on a encore en mémoire en automne.

-          Mettre par écrit tous les problèmes de circulation rencontrés durant l’été dans notre jardin.

-          Noter précisément tous les lieux problématiques.

-          Identifier les causes des problèmes de circulation.

-          Écrire les solutions à apporter pour régler ces problèmes de circulation.

-          Écrire point par point les actions à poser pour régler les problèmes, par exemple : élargir le sentier, le redresser, le déplacer vers la droite ou la gauche, remplacer la surface du sentier, etc.

-          Identifier les matériaux nécessaires à ce réaménagement.

-          Évaluer les coûts engendrés par ces réaménagements, la main-d’œuvre nécessaire, les heures de travail pour terminer le tout, etc.

-          Dresser un plan précis avec un échéancier dans le temps.

 

Bon succès dans vos réaménagements.